Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques
Eh oui, je ne peux pas passer à coté de la reprise au cinéma de cette BD mondialement célèbre !
Amis lecteurs, vous ferais-je l’insulte de vous rappeler le synopsis ? Oui, si tant est que ce soit une insulte, car la discrimination entre férus de BD et novices n’est pas à l’ordre du jour !
Toutefois, je vous préviens, je n’ai pas ladite BD sous la main, je ne vous rappellerais donc que l’histoire du film…
Le jeune (et beau selon certaines dont je ne fais pas partie) gaulois Alafolix est tombé amoureux d’une princesse grecque. Mais au moment de lui avouer son amour, il doit faire face à un adversaire aussi brutal que stupide : Brutus, le fils de César ! La princesse, pour ne pas mettre son père, le roi de Grèce (qui est alors province de Rome) dans une situation difficile, choisit d’épouser le gagnant des Jeux Olympiques, qui doivent se dérouler sous peu… De retour à son village, Alafolix est soutenu dans son amour (fou vous l’avez compris) par Astérix et Obélix qui partent illico avec lui dans ce beau pays qu’est la Grèce. Ils ne sont pas au bout de leurs peines…
Sympathique, ce troisième volet n’est pas aussi drôle que le second. Le film est surtout porté par des effets spéciaux impressionnants (les décors sont magnifiques) et des acteurs bien dans leurs rôles (Alain Delon en Jules César, Benoit Poelvoorde en Brutus, Gérard Depardieu en Obélix…). Malheureusement, certains gags font flop et le style manque d’unité ; ce que le journal Le Monde qualifie de « saupoudrage des ingrédients et registres humoristiques ». Ainsi, les réalisateurs (Frédéric Forestier et Thomas Langmann) semblent avoir retenu la leçon des Star Wars 1, 2 et 3 (un film sans bons acteurs ne fait pas un bon film, même avec de jolis effets spéciaux), mais ils ont oublié que même dans une comédie, il faut un scénario qui se tienne. S’ils avaient passé un peu plus de temps sur les gags et moins sur le marketing, on n’en serait peut-être pas là… Tout ça ne vaut pas un bon Mel Brook.
Toutefois, il faut reconnaître qu’ils ont su utiliser à bon escient les références à d’autre films et les apparitions inattendues de personnes connues : Schumacher, Zinedine Zidane, Tony Parker, José Garcia dans le rôle d’un inventeur, Mauresmo…
J'ai relu la BD et je confirme : le synopsis du film et la bd n'ont pas grand-chose à voir : ni Alafolix, ni Irina n'existent dans la bd... et normalement, tout le village accompagne les deux héros. Remarquez, ça aurait sans doute foutu un sacré bordel sur le plateau, tout un village gaulois...